Aracena

Et si en 2025, on cassait les codes ? Si dès demain, tu lisais un roman mêlant feelgood et thriller sans que ça te pique aux yeux ? Je t'intrigue ? Lis ce qui suit. @emmanuellegeniets te propose une lecture surprenante dépassant le cadre convenu et faisant fit des étiquettes. "Aracena" paru en décembre 2024 par l'intermédiaire de la plate-forme littéraire @librinova est le fruit d'une longue maturation. D'un besoin viscéral. 10 ans d'une longue
gestation. L'autrice, coach en entreprise, nous offre un roman bien loin des open spaces et autres espaces de bureau. Elle y a posé l'histoire d'une femme forte au passé compliqué : Evangelina. Au fil de ma lecture, j'ai suivi Evangelina dans ses voyages entre les États-Unis et la Belgique en passant par l'Espagne. J'ai suivi avec elle la trace d'un tueur en série d'enfants et tenté de comprendre le décès de son père, alcoolique notoire et ayant abandonné femme et enfants plusieurs décennies plus tôt. L'ensemble du récit est intrigant même si par moment, la multiplicité des intrigues rendait la lecture plus longue. Et tu sais bien que moi les longueurs, ça passe ou ça casse. Ce sera mon seul bémol pour ce roman belge intéressant et bien écrit qui mérite toute ton attention. "Aracena" restera une de mes surprises littéraires de 2024. Que penses-tu de démarrer 2025 avec un roman différent de tous ceux que tu as pu lire en 2024 ? Lis-tu des romans auto-édités ?

ARACENA… CLAP DE FIN ! 📔
Je viens tout juste de tourner la dernière page. Quelle claque ! Ce livre, je ne l’ai pas lu… je l’ai littéralement dévoré. Un cadeau de moi à moi pour Noël, et franchement, quel festin ! Emmanuelle (@emmanuellegeniets) a ce don rare. Sa plume est incisive, tranchante, presque chirurgicale. Chaque mot semble pesé, chaque phrase taillée sur mesure pour nous happer et nous emporter. Aracena, c’est une balade hypnotique dans les méandres de l’esprit d’Évangélina, un personnage aussi fascinant qu’insaisissable. L’enquête m’a tenu en haleine du début à la fin. Pas de répit, pas de temps mort : un rythme effréné qui vous embarque sans crier gare. Et les surprises ? Elles surgissent au détour de chaque chapitre, comme des éclats de lumière dans l’obscurité.
Je referme ce livre avec un mélange de satisfaction et de nostalgie. C’est
fini, et pourtant, Évangélina et son histoire restent là, quelque part en moi. Si vous cherchez une lecture qui vous bouscule et vous captive, foncez. Aracena est une pépite ✨ Vivement le prochain 😉

J’ai mis quelques dizaines de pages à plonger dans ce roman. Evangelina entend des voix dans sa tête. Quatre voix qui, selon leur personnalité, l’encouragent, la poussent à être la meilleure, l’apaisent ou se moquent d’elle et de ses craintes. Cette manière de faire originale est aussi très perturbante. Au fil du temps, elles se font moins présentes et l’intrigue prend de l’ampleur. Eva est partagée entre deux mondes, deux enquêtes : celle qu’elle mène à New-York et qui l’obsède, sur un sérial killer pédophile, et celle qu’elle se sent obligée de mener sur la vie de son père, perdu de vue depuis des années et qui laisse à ses trois enfants, un étrange testament. Quels secrets familiaux va-t-elle découvrir ? Face à elle-même, elle se trouve devant des choix à poser pour sa vie familiale et professionnelle et qui impacteront forcément son entourage. J’ai apprécié ce roman de 442 pages dans lequel les deux affaires s’imbriquent parfaitement, nous emmenant d’un continent à l’autre et d’une époque à l’autre car elles font appel à de nombreux flash-back. Le rythme est soutenu, les rebondissements intrigants et pas trop nombreux, de quoi relancer l’intérêt de l’enquête. Ce premier roman est ma foi très réussi et m’a tenue en haleine jusqu’au bout. Une bonne idée à glisser sous le sapin.